Metro 2035 – Dmitry Glukhovsky

5 novembre 2017

Métro 2035 est le troisième tome d’une série précédée de Métro 2033 et Métro 2034 de l’écrivain Russe Dmitry Glukhovsky. Né en 1979 à Moscou, journaliste, il a étudié les relations internationales à Jérusalem, et a travaillé pour les chaînes de télévision Russia Today, Euronews et la Deutsche Welle.

Métro 2033 est un best-seller mondialement connu qui a même été décliné en jeu-vidéo.

Dans ce dernier épisode, 2035, on retrouve à nouveau le héros Artyom et l’univers du métro de Moscou, où vivent les survivants de l’apocalypse qui a frappé le monde des années plus tôt.

Persuadé d’avoir capté un message radio prouvant qu’il existe d’autres survivants ailleurs que dans le métro, Artyom quitte la station VDNKh en compagnie d’Homère – un vieille homme souhaitant rédiger l’Histoire du Métro – en espérant trouver des preuves de contacts extérieurs.

Comme dans les précédents ouvrages, s’en suit un périple a travers le métro où l’on retrouve avec plaisir sa monnaie locale, la balle de kalachnikov, ses territoires politiques, la Hanse, Polis, la ligne Rouge et le Quatrième Reich, son armée secrète, l’Ordre et les élites qui tirent les ficelles du pouvoir.

Comme souvent dans une suite, on n’a pas la surprise de la découverte d’un nouveau monde. Dmitry Glukhovsky nous a déjà emmené partout, au point que le lecteur connaît le métro dans ses moindres recoins et qu’on peut se demander ce qu’il peut bien encore nous montrer.

En parlant à nouveau de Foi, l’auteur, au travers de ses personnages, défend l’idée très Pascalienne qu’on gagne plus à croire en Dieu qu’à l’ignorer. Artyom est Orthodoxe et porte une croix qui lui donne confiance dans ses actes.

Au travers d’une intrigue mêlant mutants, guerre et violence humaine, Glukhovsky nous présente un Métro bien proche de notre monde contemporain. Il n’est vraiment pas difficile de comprendre au second degré une critique virulente contre l’époque actuelle et la mondialisation qui rassure certains en enfermant les gens sous le couvert de fausses rivalités et d’un véritable étouffement de la vie et de la liberté.

Si ce troisième tome n’est forcément pas si original et envoûtant que le premier, il est un pavé dans la mare bienvenue d’une époque étriquée et repliée sur elle-même. Alors merci à Dmitry Glukhovsky pour ce message d’espoir et aux éditions l’Atalante pour le populariser en France.

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